Qui suis-je ?
Eloula, Wabab
De la Chine au tatouage...
Prémices…
C’est en arrivant en Chine en 2015, après un long voyage d’un an et demi à vélo depuis la France, que l’idée de devenir tatoueur germa dans l’esprit de Christophe.
La Chine, et l’Asie, c’était tout un symbole pour lui. C’était un continent avec un esprit artistique indéniablement très différent de celui qu’il connaissait en Europe, et plus largement en occident. Un monde où les oeuvres artistiques se sont façonnées avec le travail du pinceau et de l’encre sur le papier. On pense par exemple aux peintures chinoises ou japonaises (Sumi-e), ou encore à la calligraphie d’idéogrammes.
Premières explorations à l’encre
C’est naturellement que Christophe s’est approvisionné en matériel de dessin : de l’encre, du papier, un pinceau chinois. Ce matériel sommaire était parfait pour reproduire la nature qui l’entourait, avec simplicité. Rapidement, il a était séduit par le rendu du pinceau sur le papier. C’est à dire le fait que chaque poil du pinceau marque son passage sur le papier, en laissant une trace plus ou moins encrée et de manière totalement aléatoire.
L’abstrait
Toujours en Asie, Christophe était à la recherche d’un artiste tatoueur qui possédait son propre style, quelqu’un qui avait développé une oeuvre personnelle et originale. C’est ainsi qu’il découvrit trois tatoueurs: Gakkin (Japon à l’époque), Chen Jie (Pékin, Chine) et Alchemink (Hong-Kong). Et c’est Alchemink, un tatoueur pionnier de l’art abstrait dans le tatouage, qui le marqua peut-être le plus. Ce fut un moment décisif, où Christophe découvrait qu’être artiste avec des idées novatrices était maintenant possible dans le tatouage. Par conséquent, Il se rendit donc à Hong-Kong pour se faire tatouer, et fit une rencontre marquante avec Léon Lam (Alchemink), véritable maître dans son domaine. Cet échange porta Christophe de telle sorte qu’il affirmé son idée de se mettre lui-même au tatouage.
Débuts en 2016
De retour en France, en 2016, Christophe continua ses essais artistiques avec de l’encre puis il commença à suivre des cours de dessins. Il était avide d’acquérir une technique de dessin mais également de répondre à différentes questions : Pourquoi ceci est un « joli dessin », tandis que cela est une « oeuvre d’art » ? Ou bien encore: Qu’est ce qui est juste « beau », et qu’est ce qui « époustoufle » ?
Christophe pensait initialement se diriger vers un travail figuratif emprunt d’un rendu abstrait. Mais un jour, c’est en voyant une oeuvre de Hans Hartung (L’œuvre T1975-e18) qu’il changea d’idée. Il éprouva une forte émotion pour ce qui semblait être cinq coups de rouleau ordinaire de peinture bleu sur une toile blanche. Pour Christophe, l’essence de l’art abstrait venait de se révéler à lui. Il s’agissait de dépouiller une oeuvre de son message figuratif pour parler directement aux émotions.
« Wabab » était naît? C’était l’expression abstraite d’une émotion, d’une forme qui se passait d’explications, qui n’avait même pas besoin d’être reconnaissable. Il n’y avait « plus qu’à » mettre ces idées en pratique. Il commença à produire des travaux sur papier puis à les reproduire fidèlement à la machine à tatouer sur des oranges, de la peau synthétique, et enfin sur sa propre peau.
L’aventure à l’été 2018
Lors de l’été 2018, Wabab rejoignit des festivals en Europe de l’est avec une caravane aménagée spécialement pour le tatouage. Ce fut une grande aventure semée de quelques embûches. Cependant, il rencontra surtout des gens ravis de voir « autre chose » dans le monde du tatouage.
Professionnalisation en 2019
En 2019, il prépara son premier ensemble de flash cohérent pour participer à la convention de tatouage de Toulouse. Son book de flash plut beaucoup et les retombés de cet évennement furent ultra-positives. Suit à ce salon du tatouage, il décida de marquer cette date comme début professionnel de son activité de tatoueur.
Naissance d’Eloula en 2020
Début 2020, Wabab prépara quelques flash comme des compositions florales semi-abstraite, pour la convention de tatouage au Luxembourg. Sur le chemin de retour, il fit halte à Nancy, pour tatouer. Il y rencontra des tatoueurs qui avaient des identités visuelles différents, portées par des noms d’artistes différents. Cela lui donna l’envie de développer un nouveau style, plus végétal.
Eloula naissait ainsi à l’aube de la crise du Covid. Durant le tout premier confinement, il dessina dans tous les sens, essayant de voir ce que pouvait être cet « Eloula ». Puis, il se rappela avoir vu des photos de fleurs prises au rayon X qui l’avaient beaucoup marquées car elles transmettaient un sentiment via leur transparence. Il profita ainsi du temps du confinement pour reproduire des photos de fleurs au rayon X au crayon sur papier, étudiant patiemment ce qui rend cet effet de transparence. Un autre exercice rentra en jeu : celui de partir d’une photo normale de fleur et d’imaginer son rendu en transparence…
L’identité d’Eloula s’affirma rapidement dans ce style floral en transparence « XRay ».
Et Aujourd’hui ?
Cela fait plusieurs années que la machine est lancé, que les deux styles, Eloula et Wabab, sont bien marqués, et pourtant plus il avance, plus il cherche à découvrir de nouveaux horizons, il dessine autant, pour affiner son trait, pour continuer à explorer les possibles, et pour exprimer ces choses profondes et les rendre dans un message limpide.
Les valeurs au centre de chaque projet
Eloula, Wabab prend plaisir à faire son métier et souhaite partager ce qui le caractérise avec vous :
- Prendre le temps d’élaborer le projet ensemble, et vérifier qu’il vous convienne parfaitement
- Offrir une qualité exceptionnelle à la réalisation des tatouages
- Répondre à vos questions et lever tous les doutes et les inquiétudes éventuelles
- Partager un moment plaisant et agréable